C’est-à-dire quand on a été soi-même prof et qu’on a usé voire abusé quelques fois de l’argument d’autorité, parce que c’est facile en classe de dire c’est comme ça quoi, y a pas de garantie d’apprentissage derrière mais on le fait, donc quand on a soi-même eu ce rapport aux choses, ce rapport aux gens et ce rapport à l’apprentissage, ce qui est difficile c’est justement de s’inscrire dans le mouvement, d’aider quelqu’un à apprendre simplement en lui disant ce qu’il est, en l’aidant à comprendre ce qu’il peut faire, mais sans jamais lui dire voilà comment je ferais moi quoi. C’est pas ça le but de l’opération, c’est de l’aider à chercher en lui les potentialités. C’est difficile mais c’est passionnant.Ce qu’il faut mobiliser comme savoirs et savoir-faire pour essayer d’aider les gens sans en étant le plus efficace possible c’est-à-dire comprendre au mieux la façon qu’ils ont d’appréhender les choses et puis ensuite épouser le mouvement mais sans le diriger c’est difficile.
Les difficultés : Conseiller sans diriger
Claude Normand explique ce qu’il trouve difficile dans la pratique de conseil.
Connaissances, compétences et difficultés des conseillers